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Course Longue

Courir avec des ailes de géant

Glenn a un papa australien et une mère française. Il vit en Australie, à Sydney. Il partage avec son père l’amour de la course à pied sur le sable le long de l’océan, chez eux, en Australie. Ils partent ensemble à la découverte des paysages de leur ville, en particulier l’opéra de Sydney.

Et puis, lorsque Glenn a 10 ans, son papa meurt dans un accident. Glenn, ses frères et sa mère retournent vivre en France. Une nouvelle vie commence, vie où Glenn ne se retrouve pas : alors il arrête de parler. Mais il court toujours. Petit à petit, avec la complicité de son grand-père maternel, il va retrouver la parole en retrouvant son pays d’origine grâce à la course.

Une très belle histoire où le plaisir de courir, discipline ô combien individuelle, s’exprime à deux ; où il se combine avec le plaisir de partir à la découverte. Un bel hymne à l’effort, à l’endurance, à la découverte de soi pour partir à la découverte du monde.

Hélène Montardre, illustré par Yann Tisseron

Collection « Romans » Rageot, février 2014, 6,45 euros.

A partir de 10 ans

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Cours Ayana !

Ayana aime courir. Elle court même de mieux en mieux : elle s’entraîne chaque matin avant le petit déjeuner. Avant, parce qu’après elle n’a plus le temps : le matin, elle va à l’école comme toutes les petites filles mais l’après-midi elle tresse des paniers pour les vendre, elle va chercher du bois pour chauffer la maison, de l’eau pour la cuisine. Ayana vit en Ethiopie, grande terre de coureurs. Elle rêve d’ailleurs de faire partie de ces champions. Mais, son rêve de courir ne va pas du tout se dérouler comme elle l’avait imaginé et, malgré tout, la course qu’elle va gagner lui sera bien plus chère.

Une très jolie histoire d’enfants d’Afrique, de ceux qui rêvent de se sortir de leur misère financière grâce au sport. Mais Ayana trouvera une autre satisfaction dans ses capacités à bien courir ! Une façon de décrire l’effort de courir longtemps qui parlera à nos jeunes usepiens….

Agnès Laroche, illustré par Vincent Boyer

Collection « petit roman » Rageot, mai 2012, 5,70 euros

Ma mère, le crabe et moi

Tania vit seule avec sa mère divorcée. Son grand frère a quitté la maison pour faire ses études. Tania avance donc tranquillement dans sa vie d’adolescente entre une vie de famille ordinaire et une vie d’élève tout aussi ordinaire. Mais voilà l’évènement qui fait basculer sa vie : sa maman est atteinte d’un cancer du sein. Alors Tania va se révolter. Se révolter contre sa mère qui tente de tout gérer, se révolter contre la maladie de sa mère qui entre dans leurs vies par effraction violente, se révolter contre les apitoiements de ses professeurs et de nombre de ses camarades qui ne voient plus en elle que « la fille qui vit seule avec sa mère qui a un cancer du sein ». La révolte va devenir un combat. Et Tania va se battre pour dépasser toute cette révolte : son combat passe par la course d’endurance. En courant, Tania va apprendre à se dépasser pour être championne de cross du collège, mais surtout pour être elle-même, pour être reconnue en tant que personne. Elle découvrira qu’ainsi elle partage aussi avec sa mère cette lutte de chaque instant pour exister, pour être.

Une très belle histoire d’adolescente qui se découvre au travers de ce cheminement de vie comme elle découvre les autres autour d’elle avec le prisme ô combien particulier de la lutte contre la maladie.

Le roman est partenaire de la campagne officielle de sensibilisation « Le Cancer du Sein, Parlons-en ! »

Anne Percin

Editions  Rouergue, septembre 2015, 10,20€

A partir de 10 ans

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Si j’avais des ailes

Panchi court. Il aime ça. Il faut dire qu’il est un de ces enfants tzigane, alors bouger lui semble si naturel… Panchi court. Et durant sa course, il n’arrête pas de réfléchir à sa vie, de parler à celui qui est parti : son père. Panchi court pour lui ou après ce père tant aimé et qui s’est enfui.

On découvre petit à petit, pendant la course de Panchi, ce qu’a été la vie de cet enfant tzigane : le bonheur des campements, le lien avec la nature, avec la famille. Mais il y a eu aussi les malveillances, le racisme, l’exclusion, la sédentarisation que le père a refusé. Il est parti et, chez les tziganes, on ne parle pas de ceux qui partent. Alors Panchi s’échappe à cette contrainte par la course et clame à son père son besoin de lui.

Découvrir cette autre façon de vivre en vallée de la Loire, si proche de nous et à la fois si différente pour comprendre, accepter, progresser. L’ouvrage est de lecture facile et ouvre à la discussion de bien belle manière.

Ahmed Kalouaz

Actes sud junior 2010, 7 pages, 7,80 euros

A partir de 9 ans

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Date de création : 06/01/2017 : 10:42
Catégorie : Pour Les Adultes - Littérature jeunesse
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